Jean Négroni, né le 4 décembre 1920 à Constantine (Algérie) et mort le 28 mai 2005 (à 84 ans) à L'Île-Rousse (Haute-Corse), est un comédien et metteur en scène français.
Il est le fils de Charles Négroni, avoué à la Cour.
Durant ses études à l'université d'Alger, Jean Négroni entre dans le monde du théâtre grâce à Albert Camus, alors à la tête du théâtre de l'Équipe (1938), promoteur d'un théâtre populaire.
Venu en métropole au début de la guerre, Jean Négroni fait en 1944 la rencontre de Jean Vilar, à la tête de la Compagnie des Sept, et participe aux débuts du TNP et du festival d'Avignon.
Durant les années 1960, il acquiert une certaine notoriété grâce à la télévision: sa carrière est particulièrement marquée par son interprétation de Robespierre, dans l'épisode La Terreur et la Vertu de La caméra explore le temps; il joue ensuite ce rôle au théâtre sous la direction de Robert Hossein.
Il intervient comme narrateur dans plusieurs productions, notamment le court-métrage documentaire d'Alain Resnais Les statues meurent aussi (1953), le film de Chris Marker La Jetée (1962), et dans l’œuvre de Pierre Henry, L’Apocalypse de Jean (1968).
En 1968, il fonde la Maison des arts et de la Culture de Créteil et en assure la direction jusqu'en 1978.
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